exposition collective – Quand la nuit se fait aube

Venez retrouver le travail des artistes des Ateliers Daguerre dans leur exposition collective du 18 au 29 janvier 2025 à la Galerie du Montparnasse, 55 rue du Montparnasse 75014.

Le vernissage aura lieu le lundi 20 janvier à partir de 18h.

La galerie sera ouverte du lundi au dimanche de 14h à 20h.

Au terme d’une année au sein des Ateliers Daguerre, douze artistes nous dévoilent leurs explorations autour de la notion d’espace. Bien que leurs pratiques diffèrent — peinture, dessin, sculpture, vidéo — un lien commun les unit : l’espace, sous toutes ses formes, en mutation constante.

Dans Espèces d’espaces, Georges Perec nous invite à repenser l’espace non seulement comme un cadre physique, mais comme un terrain de réflexion, d’émotion et d’imaginaire. L’espace, selon lui, est une réalité fluide, changeante, qui se joue entre le concret et l’abstrait. C’est dans cette perspective que cette exposition s’inscrit, en interrogeant la manière dont l’espace se construit, se déconstruit, se vit et se perçoit.

“Je n’ai jamais ressenti l’exigence d’un atelier de grandes dimensions. Le meilleur des ateliers, c’est l’esprit”, disait Claudio Parmiggiani. Cette citation résonne comme un écho à l’idée que l’espace n’est pas simplement une question de volume ou de géométrie, mais de perception et de pensée. L’espace devient une extension de l’intellect, un lieu mental et immatériel où les idées se déploient et se transforment. C’est cet espace intérieur, celui de l’esprit, que l’on retrouve dans les œuvres de cette exposition.

Ici, l’espace de l’atelier se confond avec celui de l’imaginaire du rêve, du désir et de l’intime. Il est à la fois un espace en chantier, une construction en perpétuelle évolution, et un espace mental, où les formes, les figures et les représentations humaines se laissent distordre, effacer ou transformer. Les artistes nous emmènent dans des territoires où l’humain est souvent absent, remplacé par des figures animales, des formes abstraites, des architectures inachevées, témoignant d’un espace à la fois physique et symbolique, hanté par l’absence et la présence d’un monde qui se déploie au-delà des limites visibles.